Huitième mois - Quatrième main - cinquième jour.
Conformément aux lois traditionnellement instituées dans les cités Goréenne, chaque citoyen d'Esalinius et chaque visiteur admet et accepte de suivre le code pénal d'Esalinius, ainsi que toutes les condamnations inhérentes à celles ci. Et ce, toutes castes confondues.
Art0 Les lois des Pretres Rois prévalent sur toutes les autres.
Art1 Les lois d'Esalinius sont applicables sur tout le territoire. La cité n'est pas seulement délimitée que par les murailles, les fermes sont aussi sous sa gouverne, et font partie intégrante d'Esalinius.
Art2 L'administrateur est généralement de la caste des guerriers, mais membres des hautes castes peuvent aussi occuper ce poste. ((Un exemple précis est Kazrak qui était de la caste des constructeurs. En fait, dans certaines Cités, dans la région des Tarides, ce n'est pas inhabituel que l'administrateur fasse partie de la caste des marchands.))
A Esalinius, les castes inférieures n'élisent pas l'administrateur. L'administrateur est nommé par le Haut Conseil de la cité
Art3 Il existe deux systèmes de tribunaux sur Gor, ceux de la cité, sous la juridiction d'un administrateur ou d'un Ubar, et ceux des Initiés, sous la juridiction du grand Initié de la Cité.
L'Administrateur est le responsable civil suprême. Il a le pouvoir de régler les affaires civiles et économiques, tels que la réforme des tribunaux et des lois ainsi que les contrôles des règlements relatifs au commerce. Cela comprend le pouvoir de distribution et gestion des licences et de la taxation d’endroits tels que les maisons de ventes aux enchères publiques. Il peut interdire ou autoriser les événements tels que des concours.
L'administrateur a le pouvoir de nommer les guerriers de la cité.
L'administrateur peut décider des alliances avec ou contre d'autres cités et signer des traités.
L'administrateur peut nommer un agent diplomatique, investi de tous les pouvoirs nécessaires pour exercer toutes les activités en son nom.
L'administrateur mettra habituellement de côté la couleur de sa caste et à la place, il portera la robe de l'Etat, qui est un vêtement de couleur brun clair, assorti d’un manteau brun.
L'administrateur peut vouloir faire usage d'une garde personnelle ou autres gardes. Ceux-ci sont habituellement un corps d'élite de spadassins et d’archers, soigneusement sélectionnés, spécialement formés et indépendants des organisations militaires générales de la Cité.
Une autre tâche de l'administrateur est de, à l'aube du premier jour de En'Kara, saluer le soleil au nom de la Cité, en l'accueillant ainsi dans la cité pour le premier jour de la nouvelle année.
Typiquement, dans chaque cité on calcule souvent le temps en connexion avec les administrateurs, par exemple, une année est désigné comme la deuxième année d’administration de tel ou tel autre administrateur de la cité...
**Esalinius est actuellement dirigée par Rainor, fils de l'ancien ubar de la cité du meme nom, rebattie par lui apres la destruction de cette derniere. Rainor etant constructeur, il revet alors le manteau brun de l'administrateur. Sans etat de guerre , Esalinius n'est pas gouvernée par un ubar qui de toute maniere sera designé par le Haut Conseil de la cité
Il ne portait pas le pourpre de l’Ubar, mais ses épaules étaient couvertes d'un manteau brun, plutôt du genre porté par les administrateurs dans certaines villes, hommes d'état civil, serviteurs du peuple, pour ainsi dire.
Les Mercenaires de Gor Livre 21
Art4. L'Archonte. "Mais le chef, comme il l’était, et nous l’appellerons Archonte, pour utiliser un titre Goréen attribué à un grand nombre de fonctionnaires municipaux, retira la gaine et le poignard des restes du harnais de Kur qu’il portait et le tendit à Cabot".
Extrait de : Le Kur de Gor Livre 28
L'Archonte a Esalinius, dort dans la baraque a esclaves, les gardant pour la nuit. Il est fonctionnaire municipal et s'occupe de faire regler l'ordre au sein de la cité ... ((ooc parlant nous considérons l'archonte comme un gardien de la paix))
Derrière cet espace, à l’arrière de la zone d’affichage, se trouvait un bâtiment sombre avec des barreaux aux fenêtres. C’était dans ce bâtiment que les esclaves étaient gardés la nuit. L’homme d’Archonte avait également son bureau dans cette bâtisse.
Extrait de : La Kajira de Gor Livre 19
Art5 . Kajirii et combats d'arene.
Les Goréens, tout en reconnaissant la légitimité juridique et économique de l’esclavage masculin, ne le considèrent pas comme possédant la même sanction biologique attaché aux femmes.
Les Sauvages de Gor - Livre 17
« L'esclavage, bien entendu, comprend également l'asservissement d'hommes, vis-à-vis duquel il n'y a guère de précédents naturels. En ce qui concerne les hommes, l'institution est fondamentalement économique. La main-d'oeuvre esclave est utile et bon marché. On la trouve dans les carrières, les routes, les grandes fermes et certains types de galères de transport, sur les quais, sur les murailles des cités et dans les forêts. Les hommes asservis sont généralement des débiteurs et des délinquants ; ce sont parfois des prisonniers, capturés au cours d'opérations contre les cités ou les installations ennemies ; parfois, ils ont simplement suscité l'hostilité d'hommes ou de familles puissantes ; des Marchands d'Esclaves, travaillant en équipes, se spécialisent dans la capture d'hommes libres destinés à de grands chantiers ; ils obtiennent un prix par tête sur la base d'un accord contractuel. » (Les monstres de Gor)
Un kajirus est inférieur à une kajira, il n'est pas sensé pouvoir la regarder et encore moins la toucher. (C'est pour cela qu'être donnée à un kajirus est l'une des punitions les plus humiliantes pour une kajira.. pensez bien qu'un kajirus violera sans doute la kajira qu'on lui donne et pour elle, c'est pire que d'etre revendue!)
Le kajirus se tiendra généralement debout, il s'agenouille quand on lui ordonne mais jamais avec les cuisses ouvertes.
L’esclave masculin s’occupera des travaux de force. Il pourra combattre dans le cercle de sable (arene) pour le plaisir des Maîtres. Un kajirus ne danse pas, il ne fait pas non plus le service bien qu’il puisse travailler à la cuisine. Il ne servira pas de vin à un Maître, c’est le rôle de la kajira. Cependant, il pourra déposer sur la table l’énorme plat de viande et repartir mais il ne restera pas à servir.
Pour ce qui est des plaisirs, le kajirus peut très bien, dans l’intimité de la demeure, donner du plaisir à sa Maîtresse à la demande de celle-ci mais c’est inavouable de la part de la Maîtresse. Dans les pirates de Gor, Telima qui est la Maîtresse de Tarl va se servir de lui, il devra donner du plaisir à Telima qui lui laissera les poignets et les chevilles attachés d’ailleurs.
(( Quand une femme libre utilise un kajirus à des fins sexuelles, il est généralement enchaîné afin de l'empêcher de la prendre dans ses bras - car cela serait prétexte à l'exercice d'une forme de domination masculine pendant le rapport sexuel.
Les femmes libres s'abstiennent d'embrasser leur kajirus pendant le rapport sexuel, de peur de souiller leurs lèvres en les accolant à une quelconque partie du corps d'un vulgaire esclave.
Très peu de femmes libres et riches possèdent un kajirus à des fins sexuelles. Qui plus est, il leur est interdit d'avoir un rapport sexuel avec un kajirus dont elles ne seraient pas propriétaires (contrairement aux hommes, qui ont toute liberté sur les kajirae).
Les kajiri à usage sexuel sont généralement méprisés par les hommes libres de Gor, et leur mode d'esclavage est souvent considéré comme étant contre nature)).
Dans la société patriarcale de Gor, les hommes ne peuvent que rarement être apprivoisés. Et s'ils le sont, ils restent considérés comme dangereux. Leur valeur d'esclave ne dépasse guère celle d'une main-d'œuvre peu qualifiée, qu'il convient de laisser en permanence sous la surveillance d'une garde armée.
Lorsqu'un homme est vaincu à la guerre et n'est pas laissé libre, il est en effet plus souvent tué que réduit à l'esclavage, contrairement aux femmes qui, elles, deviennent esclaves !
Art6 . Si une femme libre craint de se proclamer esclave elle peut, à titre expérimental, avoir recours à un contrat avec soi-même limité, dans lequel ses documents contiendront des dates d’échéance indiquées. Ainsi, par sa propre volonté, elle devient une esclave pour une période déterminée, allant généralement d’une soirée à un an. La femme entre dans cet arrangement librement, elle ne peut pas, bien sûr, s’en retirer de la même façon. La raison en est claire. Dès que les mots sont prononcés, ou que sa signature est apposée sur le pertinent document, ou un document, elle n’est plus une personne libre. Elle n’est alors qu’une esclave, un animal, n’ayant plus de pouvoirs légaux quels qu’ils soient. Elle est, ensuite, jusqu’à la fin de la période contractuelle, jusqu’à la date d’expiration de l’arrangement, totalement soumise à la volonté de son maître.
Les Frères de sang de Gor - Livre 18
Le voile, on pourrait le noter, n’est pas juridiquement indispensable pour une femme libre; c’est plutôt une question de modestie et de personnalisation.
La Captive de Gor - Livre 11
De ce fait, Esalinius n'impose pas le port du voile mais reste intransigeante sur les tenues des femmes libres. Les femmes de hautes castes sans voile seront probablement, tout de meme mal vues .
Les femmes libres d'esalinius sont protegées par la cité. Un homme libre d'Esalinius ne peux pas reduire en esclavage une femme libre de sa propre cité comme il lui convient.
Si la femme libre se soumet d'elle meme, l'homme doit lui faire signer un contrat d'escavagisme en presence de deux temoins. Alors, les biens de la femme reviennent automatiquement a un homme de sa famille ou une femme de sa famille. Sans famille, ses biens sont donnés aux marchands de la cité.
Art7. Kajirae -Les esclaves n’ont pas le droit de se balader sans leurs maitres : faux.
Après, on parle de se balader tranquillement dans la ville , pas d’aller faire du tourisme dans la ville d’à coté. Dans le Spadassin (Guardmans) il est décrit comme il est courant, lorsqu’une ou un esclave n’a plus rien à faire et si ils ne sont pas occupés dans la maison, ils n’hésitent pas à se mettre à genoux pour demander à leur maitre le droit d’aller se promener, en précisant toujours son itinéraire et aux alentours de quelle heure elle pense rentrer. Elle doit donc avoir la permission avant de le faire. Dans "Beast" il est même décrit que l'esclave, quand il ou elle n'a rien à faire, peux aussi aller voir ses autres amis esclaves, faire du "sport", lire (quand elle sait lire, ce qui est rarement le cas) et se promener dans sa cité.
Dans la plupart des cités de Gor, il est illégal d’offrir une femme sans marque dans une vente publique. Les esclaves non marquées seront uniquement des ventes privées.
Les esclaves, généralement, n’ont pas le droit de toucher les documents juridiques.
Le Champion de Gor - Livre 14
Art8. L'importance de l'odre des castes doit être respectée dans la cité. Un citoyen devient automatiquement superieur en droit dans sa propre demeure.
Art9. Les lois d'Esalinus ne sont pas définitive. Un crieur fera part des nouvelles réformes, et celles ci seront disponibles le jour même à la scriberie.
Rainor Drake